Nous venons de fêter Noël en famille, la veille nous avons de la chance d’avoir Erika avec nous pour la liturgie de Noël à Terrasson.
Le matin, elle est repartie chez son père et ses grands parents paternels. A la maison en plus de nos enfants, nous avions Loïc le compagnon d’Evelyne et Sébastien celui de Christine. Geneviève, Inès et Adam nous ont faits le plaisir d’être avec nous. La journée s’est bien passée, le repas était copieux et succulent, les fruits de mer, le gigot d’agneau et les bons gâteaux. Chacun a apprécié ses petits cadeaux…
le gâteau fait par Benoît
On est le 27 décembre 2013, environ 10h 30 Erika arrive, Pierre et Brigitte la dépose. Nos valises sont prêtes, on mange et zou nous partons pour l’île d’Yeu. Huit jours avec Maïa et Erika. Nous ferons une halte chez Anne près de Niort ; nous avons rendez-vous avec Luc sur une aire d’autoroute pour récupérer Maïa. Elle arrive, chargée de cadeaux, de sac, mais nous avons la voiture déjà pleine comme un oeuf. Bon ce soir chez Anne je referai un peu les bagages.
Chez Anne nous avons sous une pluie fine, il fait un peu frais. Nous sommes attendus. Les filles familiarisent rapidement avec les grands cousins, rapidement c’est l’excitation, il y a aussi les chiens. Puis à l’apéro, les échanges de cadeaux, encore une fois les filles sont gâtées. Le Père Noël nous suit à la trace, Ah! sacré personnage !
Le dîner est excellent, alors là le dessert c’est une merveille de Benoït, exquis.
J’ai un peu de mal pour coucher les filles, elles font un bazar, la fatigue les gagne à la fin.
On est samedi, il pleut toujours, après un bon petit déjeuner nous quittons Anne pour aller prendre le bâteau.
Des valises partout nous sommes maintenant dans le bâteau, le mauvais temps présage des petits malaises. A peine 10 nous naviguons, une passagère devant commence ses régurgitations, et elle contamine Maïa et 10 mn avant d’accoster, elle fait un super rot et arrose devant elle. Jean est vert et reste les yeux fermés. Erika préfère rejoindre des petites filles pour ne pas trop assister aux effets de Maïa. Bon on arrive, l’air frais retape tout le monde. Monsieur Trottinette nous attends et nous livre nos vélos. Les filles ont la forme et nous prenons notre bungalow au camping.
A nous l’île d’Yeu et nos deux amours. Les bons déjeuners, les nombreuses tartines (avec beaucoup de beurre papy) les grandes ballades à vélo. Les jeux sur le sable, les toboggans inventés sur des hauts rochers. Oh, les flaques d’eau, « Madie je n’ai pas fait exprès, je ne pouvais faire autrement » et plaff ! Les rigolades et les retours au bungalow, les bottes trempées. On a faim, c’est l’heure du goûter ; souvent des dîners – déjeuners. 
Les réveils dans le lit de papy et mamy, on va sauter sur le ventre de papy (chuchote Erika). Des rigolades à n’en plus finir. Et puis des jeux, les pistolets Nerf, c’est rigolo. Et çà pleure de temps en temps. Et surtout de bonnes nuits qui reposent bien….
Nous avons été sur les ruines du monastère Saint-Hilaire et nous avons chanté des tropaires.
Déception, nous allons à Port Joinville pour manger une crêpe, tout est fermé. Mais c’est vite oublié !
Le dernier jour, après le petit déjeuner, nous faisons le ménage et les filles jouent dans le parc. Nos bagages sont pris en charge par M. Trottinette, les clefs sont rendues et nous voilà à vélo pour une nouvelle balade, l’hélicoptère est prêt à décoller, avec les filles nous regardons, il y a du soleil et du vent. Comme un rêve, elles écarquillent les yeux !
Maïa appréhende le retour, le mal de mer guette, la mer est grosse. Pour lui faire plaisir, je fais semblant d’aller à la pharmacie lui acheter un remède. Puis nous allons au restaurant, on a bien fait d’arriver par les premiers, c’est le seul qui est ouvert. Le clients remplissent rapidement les lieux, nous apprécions notre repas, Erika a déjà fait le tour et elle a vu la grande vitrine de gâteaux succulents et très beaux. Elle nous les décrit avec des grands yeux gourmands… elle entraîne sa cousine pour le découvrir puis c’est Jean qui succombe à son charme et il va voir aussi les gâteaux. Oui bien sûr, j’irai les voir aussi….
Nous faisons une autre ballade à vélo, la pluie nous surprend et nous nous mettons à l’abri sous un dolmen…. Une petite accalmie nous laisse aller jusqu’au bord de mer, les rafales de vent sont fortes… Nous revenons à Port Joinville, le vent nous pousse, c’est très agréable! Nous rendons les vélos et nous allons à la gare maritime, tous les passagers embarquent sauf nous… Les filles ne comprennent pas mais ne s’inquiètent pas, on prendra le bâteau suivant.
Pour nous occuper, nous prenons un café , une tisane, un chocolat au bar du port… Les filles s’installent sur des grands tabourets au comptoir et tapent la causette avec la patronne et d’autres clients….
Nous retrouvons M. TROTTINETTE qui nous propose de poser nos bagages à l’hélico. Les filles se demandent pourquoi porte-t-il nos valises là-bas. Nous marchons l’héliport, l’engin est au sol, un vent très fort souffle, les pales sont attachés, Maïa s’inquiètent et commence à me parler.
– Mamy, que fait-on ,
– On prend l’hélico pour rentrer,
– Non !
– Oui !
– Non ! Sérieux !
– Oui !
– Oh Mamy !, mais j’ai peur…
– Non tu verras, ce sera bien …
– La confiance s’installe et des questions de toutes sortes fusent. Erika est championne, avec le pilote, qui lui pose : pourquoi tu poses des questions : – Eh! moi je suis une pipelette ! ah! ah ! ah !
La passagère attendue arrive, et zou nous embarquons, Erika se rue comme une habituée ! Maïa vient prudemment…
Heureuses elles ont apprécié l’expérience. C’est un beau cadeau !
