PELERINAGE EN RUSSIE DU 20 AU 30 JUILLET 2013

                                        Pèlerinage en Russie du 20 au  30 juillet 2013

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Ils ont participé :

Géronda Elie

Gérondissa Silouanie

Sœur Elianie

Beaufils Emmanuelle

Boutot Alexis

Boutot Damien

Boutot Etienne

Boutot Marie

Compagnon Luc

Compagnon Sophie

Freyssinel Jean

Freyssinel Marleine

Galliez Arsène

Galliez Eugénie

Gues Christine

Gues François

Redon Bénédicte

Redon Denys

Redon Emmanuelle

Redon Jean Baptiste

Redon Paul

Vico Sylvia

 Nous sommes le samedi 20 juillet 2013, il est 4h 15 et nous quittons Pineuilh, pour prendre notre avion qui décollera à 6h 50 pour Orly.

 Le vol s’est bien passé et nous prenons une navette pour l’aéroport Charles de Gaulle où le groupe est déjà en salle d’embarquement.

 François et Sylvia nous attend au comptoir pour nous guider ; il est 11h quand notre avion décolle pour une escale en Pologne à Varsovie.

 20 h 10 – atterrissage à Moscou aéroport Domodevo ; nous prenons la file pour le contrôle douanier…. mais nous n’avons pas rempli le formulaire d’entrée concernant les étrangers. Nous voilà 22 personnes qui se ruent aux comptoirs pour remplir le fameux sésame. Tout se passe bien, sauf pour Marie Boutot, il y a une erreur (commise par consulat de Russie de Paris) sur son genre. En bon français, il y a quelques mécontents parmi nous, voyant l’inflexibilité des douaniers Russes. Au bout d’une heure et demi d’attente tout est renré dans l’ordre. Pendant ce temps, Père Elie en passant nous dit de prier Géronda Aymilianos pour cette épreuve ; peu de temps après, il revient nous annoncer le signe (un SMS de Géronda Elisée nous assurant du bon déroulement de notre voyage). Alors qu’il n’avait pas encore eu de nos nouvelles…

 Nous sommes dans le bus qui nous conduit à la Maison des Pèlerins ; pour cela nous traversons la ville avec toutes ses lumières, nous passons devant le Kremlin – Le rêve qui devient réalité –

 A la maison des Pèlerins, nous avons nos chambres, je partage une chambre avec Christine, Sylvia, Emmanuelle et Marie.

 Nous dînons légumes et poisson frit et des patisseries. Après le dîner, le responsable de la Maison des Pèlerins nous propose de visiter l’église Saint Maroun du Désert. Saint-Maroun est fêté le 14 février par les orthodoxes. « Comme St. Paul l’Ermite (234-343), premier anachorète (du grec, ana et Khôrein: se retirer) ou ermite, il mena une vie très retirée. « Fou du désert, ivre de Dieu », mais attirant la curiosité des touristes contemporains.

 Les fresques sont magnifiques, nous commençons notre première nuit avec les saints et nous avons chanté un tropaire.

 Le lit est bienvenu !

 Dimanche 21/07/2013

 Comme prévu, à 8 h nous retrouvons Annette notre guide, sous une pluie battante nous marchons jusqu’au métro.

 Annette et Paul nous font passer les barrières avec un billet récapitulatif ; oups ! un passager Russe s’insère dans notre groupe et passe gratuitement.

 Quelle surprise la descente en escalator, on entend au fur et à mesure le bruit des rames et on descend toujours… Mon Dieu que c’est profond, 50 m peut-être, çà y est on arrive. Les stations sont magnifiques comme des palais, plein de décoration et de lustres.

 Nous sommes maintenant à l’église de « La Protection de la Mère de Dieu » pour la liturgie avec le Père Valentin.

 L’église est spacieuse, çà bouge dans tous les sens et dans le silence. Plusieurs se font en même temps, la liturgie, des confessions, des pannychides, le baptême d’un enfant… Excusez-moi, c’est un peu une usine. Pas ordinaire dans notre petite église de Terrasson.

 On ressent une grande dévotion chez les fidèles, les femmes portent des jupes très longues, la tête est couverte. Ils sont très priants et font des prosternations profondes.

 A la fin de la liturgie, le Père Michel qui pendant son noviciat avait visité le monastère de la Transfiguration à Terrasson, a fait un sermon en russe et à la fin il a présenté les fidèles français en nous souhaitant la bienvenue en Russie.

 Un fait émouvant, quand le Père Michel a commencé son sermon, les fidèles se sont approchés jusqu’à devant lui, comme des enfants devant leur père. On aurait dit un essaim d’abeilles. Puis Géronda Elie a eu la parole et les fidèles se sont approchés encore plus ; j’ai beaucoup apprécié ce désir de mieux écouter, de ne pas perdre un seul mot et de boire comme au même calice toutes les paroles de Géronda Elie.

 Ils étaient très contents de notre présence, ils nous parlaient un peu sans trop comprendre, mais la fusion divine nous unissait.

 Puis nous sommes allés au réfectoire, qui est au sous-sol. La non-maîtrise du ventre nous a fait jetés sur les premiers plats présentés (le repas est un peu à l’envers), quand les plats de résistance sont arrivés, on était déjà repu. J’ai apprécié un verre de chianti rouge. Puis le café.

 A la fin du repas, nous avons chanté pour remercier nos hôtes – des photos souvenirs bien sûr – Et Alexandra une manouchka qui était à la plonge.

 L’Eglise de l’Epiphanie

25_alexismoscou_g Visite de l’église de l’Epiphanie, il y avait les reliques de Saint-Alexis de Moscou,

  Les fidèles sont nombreux,….

 à la sortie de l’église, des prêtres grecs arrivent….

 Le Kremlin

 Nathalie est notre guide pour la visite du Kremlin. Nous sommes devant l’entrée, il y a une longue file de visiteurs qui rentre peu à peu…

 En attendant la guide, je passe un petit coup de fil à La Réunion, pour partager mon bonheur avec Chantal…

 Le Kremlin est une grande forteresse située au centre de Moscou la capitale de la Russie. Elle est de forme triangulaire dont un angle est formé par le croisement de la Moskova et d’une autre rivière le Niglinnaia. Elle est située sur une éminence que forment ces deux rivières, on l’appelle la colline Borovitskaia.

 Nous entrons par une porte et franchissons un pont, deux militaires gardent l’entrée, ce sont surtout des sujets de photographie pour les touristes.. .

Notre guide nous explique que le Kremlin était la résidence des tsars, puis des dirigeants Russe et maintenant c’est le lieu de travail du Président Russe.

 Dans cette forteresse, il y a plusieurs résidences et plusieurs cathédrales

Sur la place des Cathérales nous visiterons quelques unes :

 la demeure du Patriarche

la Cathédrale de la Dormition

la Cathédrale de l’Archanges Saint-Michel

la Cathédrale de l’Annonciation

la Cathédrale de la Déposition -de-la-robe-de-la-Vierge

l’Eglise des Douze Apôtres

le Clocher d’Ivan le Grand

 Les autres bâtiments :

le Grand Palais du Kremlin

le Palais des Armures

le Palais des Menus Plaisirs

l’Arsenal du Kremlin

le Palais des Congrès du Kremlin

le Palais du Sénat

le Palais présidentiel

 Bien sûr, la cloche Reine attire notre attention, c’est la plus grosse cloche du monde, elle pèse 200 tonnes et n’a jamais sonné.

 Le canon, on l’appelle le tsar Pouchka, le « roi des canons ». Ce canon destiné à défendre le Kremlin n’a jamais participé à des opérations militaires et n’a jamais tiré un seul boulet. D’ailleurs les boulets de fonte, que l’on peut voir au pied du canon, sont purement décoratifs.

 Nous quittons le kremlin et nous marchons maintenant dans le jardin d’Aleksandrovski, où brûle la flamme du soldat inconnu : « Ton nom est inconnu mais ton Exploit est immortel »

 La Place Rouge

 C’est « La Belle Place » qui marque le centre, elle est dallée en rouge. Sur cette vaste esplanade, on voit en premier la magnifique basilique de Basile-le-Bienheureux avec ses jolies bulles (vers la Moskova), du côté Kremlin le mausolée de Lénine.

russie-moscou-cathedrale-basile Il pleut, il fait froid, on est surtout fatigués, mais pour l’occasion une partie de La place rouge a été transformée en jardin avec de jolis parterres de fleurs ; des stands ont été dressés, c’est un des grands hôtels qui fête son anniversaire.

 Nous retournons à l’hôtel, après le dîner, le rituel « remonte moral » et une bonne douche.

 Lundi 22/07/2013

 6 h25 : Christine se réveille et disparaît dans la salle de bain, je fais comme elle, il faut profiter que tout le monde dorme encore, il n’y a que deux salles de bain pour le palier.

 Au petit déjeuner, il n’y a pas de café, mais un plat de tapioca bien chaud et un demi yaourt, j’emporte deux gâteaux pour la route. Ca y est, c’est parti, la banque est dévalisée…. avec les changes.

 A la gare de Métro, nous achetons des parapluies, et du café lyophillisé. Ah ! Je me sens mieux, dorénavant je sortirai avec mon café….

 Au métro, nous descendons dans le tube de l’escalator. Après cinq stations nous descendons dans une station magnifique, les appareils photographie flashent dans tous les sens. Trois policiers sont mdr de nous voir.

 C’est tellement beau, nous sommes ébahis. Nous nous dirigeons pour aller à la gare des trains à destination de  Serguiev Possad, au Monastère de la Laure St Serge.

 A dix minutes environ de la gare nous apercevons le Monastère dans toute sa splendeur.

 Le Monastère de la Laure-de-la-Trinité St Serge

monastereNotre guide Hélène nous accueille et avant de commencer la visite, elle nous donne quelques explications.

La ville de Serguiev Possad fut aussi appelée Zagorsk de 1930 à 1991.

Elle contient un monastère considéré comme le cœur de l’orthodoxie russe, car il a été fondé au XIVe siècle par saint Serge de Radonège, saint patron de la Russie.

Saint Serge de Radonege vécut d’abord en ermite dans des forêts sauvages, puis pratiqua la vie cénobitique.

Une fois élu higoumène, homme plein de douceur, il fut le conseiller des princes et le consolateur des fidèles. En 1380, il bénit le grand-prince Dimitri de Moscou avant la bataille de Koulikovo qui inaugure la fin du joug tatar en Russie.

Il fut canonisé en 1452.

Sur ce lieu est apparue la vierge.

L’apparition de la toute Pure à saint Serge.

 Moine dans la forêt de Radonège, puis prêtre et higoumène de son monastère de la Sainte Trinité, la vénération de la Mère de Dieu remplit son existence. Un jour, à la fin de savie, alors qu’il priait devant l’icône de la Vierge, une voix se fit entendre : « La Très Pure arrive » et dans une lumière inexprimable, il vit la Vierge accompagnée des apôtres Pierre et Jean. En les voyant, Serge tomba le visage contre terre. La Mère de Dieu le toucha de la main et lui dit : « Ne t’effraye pas, mon élu, tes prières pour tes élèves et ton monastère sont exaucées. Désormais, ton monastère ne manquera plus de rien, non seulement pendant ta vie mais aussi après ta mort et ton retour vers Dieu. Je protègerai inlassablement cette place et je veillerai sur elle. » Puis elle devint invisible.

La laure de la Trinité Saint-Serge est le plus bel ensemble architectural de Russie comprenant le Monastère de la Trinité et l’Académie Ecclésiastique de Moscou. C’est un ensemble d’églises, de beffrois et de pièces de l’histoire et de l’architecture du 15ème au 19ème siècle.

 Nous entrons sur le site par une porte en arche. Sur les murs sont peintes des fresques de la vie de Saint Serge.

 Dans ce monastère, se fait la formation des prêtres orthodoxes. Il y a le séminaire, en 5 ans, l’Académie en 3 ans qui forment les théologiens ou les futurs fonctionnaires et hiérarques du Patriarcat.

 Visite de la Crypte

Nous descendons dans la crypte pour vénérer les Saint Patriarches : St Pimène et St-Alexis II.

Eglise Saint-Esprit

C’est la plus ancienne des Eglises. Son clocher n’est pas habituel, il a cinq registres (étages) et a 88 m de hauteur. Il a été construit en 30 par 3 architectes successifs. Alors que les étages se rétrécissent en s’élevant, les ouvertures restent de la même grandeur.

 L’iconostase est en bois de rose, construite au 18è siècle,  Rublev a écrit pour cette iconostase l’icône «la Trinité Sacrée», qui se trouve aujourd’hui dans la galerie Tret’jakovsky.

Saint Maxime le grec est venu ici pour traduire les livres de la sagesse. Il a transmis les trésors de la littérature byzantine et pour cela il fut appelé « l’illuminateur de la Russie ». Il est mort à la Laure de-la-trinité-st-serge.

 L’église Saint-Serge et le réfectoire

 Nous entrons dans l’église de Saint-Serge et son réfectoire qui furent érigés entre 1686 et 1692 grâce à de généreux dons de Pierre-Le-Grand.

La grande salle de l’édifice a une superficie de 500 mètres carrés. Il n’y a aucune colonne. Elle servait de réfectoire pour les moines, de lieu d’assemblées et d’endroit de prière.

Aujourd’hui, 2 000 dîners sont servis chaque jour aux indigents. La cuisine est située en dessous de la grande salle.

Chaque jour, il y a une quarantaine de groupes de touristes qui visitent l’église.

 Cathédrale de la Dormition Eglise Saint-Mikheï

 Elle se reconnaît à ses cinq coupoles : quatre coupoles bleues avec des étoiles et la cinquième dorée, au centre.

 L’iconostase est richement sculptée, et on voit les icônes de Simon Ouchakov.

 Devant l’église, une chapelle a été construite autour d’un puits qui alimente une fontaine où on peut boire et se laver le visage avec l’eau miraculeuse.

 La cathédrale de la Sainte-Trinité

 La cathédrale de la Sainte-Trinité abrite la tombe de Serge de Radonège. Malheureusement, en 1930, le monastère perdit l’icône de la Trinité d’Andreï Roublev, transférée galerie Tretiakov à Moscou.

 L’Académie de Théologie

 En 1814, l’Académie de Théologie a été transférée de Moscou à la Laure, et près du Palais des tsars on a construit un complexe de bâtiments pour ses besoins. A présent le Palais des tsars est à la disposition des Ecoles de Théologie.

 Sur ce lieu est apparue la vierge.

Eglise de la nativité de St-Jean le Précurseur

De nos jours, il y a toujours la confession dans cette église pour les pèlerins.

 Le Palais des Tsars a été bâtie à la fin du XVII siècle pour les pèlerins des familles des tsars.

 Nous apprenons que Madame Simone RAGOT, la maman de Géronda se meurt. Le soir quand nous nous retrouvons à l’hôtel nous chantons un tropaire.

 Mardi 23/07/2013

 Réveil sous la pluie,nous prenons un café dans la petite salle de l’étage, puis nous prenons le bus avec deux nouveaux guides.

 Il pleut, il pleut, nous avons pris nos valises car nous allons à Diveyevo. Plus on s’éloigne de Moscou, le temps s’améliore… Nous profitons des paysages et des longues routes qui traversent les grandes forêts de bouleau. Nous avons un casse-croûte avec nous.

 Il est 16h quand nous arrivons à Diveyevo et nous prenons notre repas, je ne sais plus c’est celui de quelle heure. Ici, les restaurants servent toute la journée. Nous suivons le rythme sans trop de mal.

 Le repas terminé, nous commençons nos visites au couvent de Saint Séraphim de Sarov.

 Il y a treize ans quand je me suis convertie à l’orthodoxie, j’ai lu la vie de quelques Saints, parmi ceux-là, j’ai fait connaissance avec Saint-Séraphim de Sarov et je suis particulièrement émue d’être là aujourd’hui. Le contexte n’est plus comme dans le récit, mais je me remémore peu à peu de ce que j’ai lu sur lui.

 Divéévo

 Dans le village Divéévo il y a le monastère de la Sainte Trinité de Divéévo de Séraphyme qui est reconnu pour être le 4e et le dernier apanage de la Mère de Dieu. Le monastère abrite les reliques du Saint Séraphyme de Sarov –

le grand Saint russe.

 Séraphyme de Sarov est un rare Saint qui a pu gagner la haute perfection de l’âme après avoir fait des exploits religieux : l’ermitage, les prières debout sur une pierre, le refus de prononcer une parole. Il a eu une vision de la Mère de Dieu douze fois.

 Vie de Saint Séraphim de SAROV (1759 – 1833)

Prokhore Mochnine et né à KOURSK en Russie centrale le 19.07.1759. Sa mère Agathe, devenue veuve quand il eut 3 ans remplaça son père chargé de la construction de l’église de la ville. Un « Fol en Christ » (prophète vagabond se faisant passer pour fou par ses excentricités et ses ascèses) prédit à sa mère que son fils deviendra un « homme de prière pour le monde entier ». A 10 ans, Marie mère de Dieu lui apparût une première fois pour le guérir d’une grave maladie.

A 19 ans, attiré par la vie monastique, il se présente au monastère de Kiev où un « Staretz » (sage et maître spirituel) lui conseille d’entrer au monastère du « Désert de SAROV » (près de TAMBOV). En 178O, lors d’une nouvelle maladie grave, le Mère de Dieu lui apparut accompagnée de St. Pierre et de St. Jean, apôtres et dit : « Celui-ci est de notre race ».

Chargé de quêter pour la construction de l’église du monastère, il parcourut la Russie profonde. En 1788 Prokhore prononce ses voeux monastiques et reçoit le nom de Séraphim (flamboyant en hébreux). Un jour au cours de la liturgie, une lumière extraordinaire l’enveloppe et Jésus-Christ lui apparut dans toute sa Gloire. Il se retira dans une cabane à 6 Km du monastère dans une forêt touffue de pins et de sapins menant une vie ascétique dans le silence et la prière et récitant sans cesse la prière : « Seigneur, Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur ! » ;Il était familier avec les bêtes sauvages notamment avec un ours qui lui mangeait dans la main. Attaqué et battu à mort par des brigands, il revint à la vie en recevant une nouvelle visite de la mère de Dieu qui lui demande de sortir de son isolement et se mettre au service des autres.

Il reçut alors beaucoup de pèlerins lui demandant conseil et guérison ; faisant preuve de dons de clairvoyance, il prédit beaucoup d’évènements avec une grande précision. Pour faire comprendre à son disciple Nicolas Motoviloff ce qu’est l’acquisition de l’Esprit Saint, il fut « illuminé » comme transfiguré et fit partager cette expérience de lumière et de chaleur, de paix et de béatitude à son disciple en lui demandant de rapporter cette expérience quand il sera mort. St. Séraphim avait pris sous sa protection, un couvent de jeunes filles à DIVEYEVO fondé à la demande de la Mère de Dieu. Il prédit tous les évènements concernant l’avenir orageux de ce monastère.

Le 2 Janvier 1833, le staretz fut trouvé mort, priant à genoux devant l’icône de la Vierge de Tendresse : il avait vécu 72 ans, 6 mois et 12 jours ( marqué par le chiffre 6 de la Vierge Marie et de la plénitude du 12). Son rayonnement était tel que toute la famille impériale assista à son enterrement et y reçut des prophéties sur sa fin tragique. Beaucoup de miracles furent constatés à l’invocation de St. Séraphim et il fut officiellement canonisé le 19.07.1903.

 Dans l’église de la Trinité, nous avons vénéré les reliques des trois moniales : Sainte Marthe, Sainte Alexandra et Sainte Hélène. Nous vénérons aussi beaucoup d’autres reliques que personnellement je ne connais pas et je leur prie de m’aider dans mes prières.

C’est l’office vespérale, et nous prenons une longue file de pèlerins, pour atteindre le tombeau de Saint-Séraphim. « La joie de toutes mes joies », un accomplissement parmi tant d’autres dans ce magnifique pèlerinage. Nous vénérons aussi l’icône de la Mère de Dieu qui est aussi l’higoumène du couvent des moniales. Pour chaque fait, Saint-Séraphim consultait la Mère de Dieu qui lui donnait conseil et bénédiction.

 Les Cathédrales sont magnifiques avec les bulbes qui dominent avec le beau temps. C’est un lieu très priant dans un silence absolu.

 Il y a des tombes derrière l’eglise…. ce sont sans doute des moines qui ont vécu dans le monastère.

 Un grand moment nous est offert de parcourir le « Chemin de la Mère de Dieu », qui fait le tour du couvent des moniales.

 Il est environ 20h quand nous dînons, il y a beacoup de pèlerins au réfectoire.

 Après cela, nous allons à pied jusqu’au lieu des trois sources miraculeuses. Elles sont abritées par des maisonettes surmontées d’un bulbe. Les gens sont nombreux et viennent se purifier aux sources et ramènent chez eux des bidons rempllis. Parmi nous, les deux plus jeunes pèlerins prennent un bain, Bravo Denys et Arsène…

 Pendant ce temps, Géronda nous commente le « Chemin de la Mère de Dieu ».

 Nous rentrons à l’hôtel à pied et breefing remonte moral.

 Mercredi 24 juillet 2013 – BONNE FETE CHRISTINE

Le rassemblement à 7 heures dans le hall de l’hôtel et notre guide nous emmène au petit déjeuner dans un café, nous allons en bus. Zut ! J’ai oublié mon café lyophillisé., le petit déjeuner est consistant : un plat de riz au lait bien fumant, des blinis, du thé, du pain et du fromage. Faute de café, j’avale un jus de citron chaud, c’est très agréable.

 Le monastère de la Sainte-Trinité de Mourom

 Le saint prince Pierre était le deuxième fils du prince Youri Vladimirovitch de Mourom(250 km à l’est de Moscou).

 Il fut atteint d’une lèpre que personne ne pouvait guérir. Mais un jour, il eut une vision : une jeune paysanne du nom de Févronia pourrait le guérir. Févronia était une jeune fille pleine de sagesse et de beauté, connaissant l’art de guérir par les plantes ; même les animaux sauvages lui obéissaient. Le prince promit de l’épouser si elle le guérissait.

 Févronia le guérit en effet, mais le prince ne tint pas promesse. Le prince tomba alors de nouveau malade : Févronia le guérit une seconde fois et l’épousa.

Après la mort de son frère, le prince devait prendre le trône, mais les nobles s’y opposèrent et lui dirent : « Tu dois te séparer de ta femme ou quitter Mourom, car ta femme, par sa condition, est la honte de la noblesse. » Le prince choisit de quitter Mourom et de vivre dans la pauvreté avec son épouse.

 Mais le trône restant vacant, les luttes intestines se multiplièrent allant jusqu’aux assassinats. Les nobles décidèrent donc de faire appel au prince Pierre : celui-ci revint avec son épouse Févronia qui sut se faire aimer.

Ayant atteint un grand âge, Pierre décida de devenir moine — avec le nom de David — et Févronia moniale — avec celui de Evfrosinia. Ils prièrent pour quitter ce monde le même jour et demandèrent à être enterrés dans le même tombeau séparés par une fine cloison. Ils décédèrent en effet le même jour — le 25 juin (8 juillet selon le calendrier civil) 1228.

Mais on ne les enterra pas dans le même tombeau, car ils étaient moines, mais dans des monastères différents. À la surprise générale, leurs reliques se retrouvèrent réunies le lendemain. Ils furent donc enterrés dans l’église de la Nativité de la Vierge à Mourom. Leurs reliques furent ensuite transférées dans le couvent de la Sainte-Trinité de Mourom où l’on peut aujourd’hui les vénérer.

 Les moniales du couvent de la Sainte-Trinité recensent depuis les années 1990 les miracles effectués par les prières des saints Pierre et Févronia : les parents stériles ont la joie de donner naissance à un âge avancé, les couples en instance de divorce se réconcilient.

 Cathédrale Saint-Dimitri

 Eglise du xii siècle, elle est consacrée en l’honneur du Saint martyr . Démétrios de Thessalonique. La cathédrale est construite sur quatre pilastres, à trois nefs dominées par une coupole.

 À l’intérieur de la cathédrale sont conservés quelques fragments de fresques du xii-e siècle et, parmi ceux-ci, des éléments de la composition du jugement dernier. La figure centrale des trois pignons est le Roi David. Le psalmiste donne la clé de la compréhension de la symbolique de la décoration des pignons : « tout ce qui vit est aimé par le Seigneur ».

 L’église était conçue comme simple lieu de culte pour la famille princière.

Sur la façade sud de la cathédrale est représentée l’ascension d’Alexandre III.

La croix et la Lune sur les bulbes témoignent toutes les guerres remportées en général…

la cathédrale se trouve dans la patrimoine du musée de plein air de Vladimir-Souzdal.

Eglise de la Dormition de la Mère de Dieu

Il s’agit d’une cathédrale de l’Egllise orthodoxe russe dépendant de léparchie deVladimir ; également un musée de l’État. Historiquement, avant la domination de Moscou, c’était la cathédrale la plus importante de la principauté de Vladimir-Soouzdal. C’est dans celle-ci que furent couronnés les princes de cette principauté et de celle de la Grande-principauté de Moscou. Dans cette cathédrale de la Dormition de Vladimir sont conservés des fresques réalisées par Andreï Roubley.

En 1992 la cathédrale de la Dormition fut inscrite par l’UNESCO dans la liste du patrimoine mondial de l’humanité.

 Jean le Terrible a refait la construction de l’Eglise et elle peut contenir 4000 fidèles.

 Eglise de Saint-Georges Youri Vsevolodovitch

 C’est une petite église avec un petit autel, où on peut vénérer la main de Saint-Georges. Il a été décapité par les Tatares et un évêque a rassemblé la tête au corps du martyr. En 1988, des recherches et des anlyses scientifiques ont bien prouvé que le corps et la tête sont du Saint.

 Jeudi 25 juillet 2013

 Le Couvent de la conception

 La cathédrale de la Nativité de la Vierge se trouve dans le Kremlin de Souzdal. Cette magnifique église a été fondée au 13è sièce, par la Comtesse Marie, mère du Comte Vladimir qui était adepte de Saint-Serge.

 Ses coupoles bleues sont ornées de petites étoiles dorées. Dans cette cathédrale sont enterrés les fils de Youri Dolgorouki, prince de Rostov-souzdal et les princes Chouiski.

 L’Eglise a beaucoup souffert par les guerres et incendies, une partie s’est écroulée. A partir du 16è siècle la partie supérieure est refaite par le Grand prince de Vladimir et Moscou Vassili III [1479-Grand prince de Vladimir et Moscou en 1505-1533], fils d’Ivan III le Grand [1440-1505] et père d’Ivan IV le Terrible [1530-1584].

 Le monastère de la Vierge de Kazan

 La cathédrale de l’icône de Notre-Dame de Kazan aussi appelée cathédrale de Kazan, est une église orthodoxe sur la Place Rouge à Moscou.

 Le bâtiment que nous voyons aujourd’hui est la reconstruction de l’église originale, détruite en 1936 à l’instigation de Staline. La cathédrale de Kazan a été initialement construit comme un sanctuaire à la Vierge Marie au XVIIe siècle pour commémorer la libération de la ville par les Polonais.

 A l’époque où Kazan était la capitale de l’empire mongol, Notre-Dame est apparue à une fillette de huit ans et lui parla d’une image sacrée qui avait été cachée sous l’autorité mongole et musulmane de Kazan. Les gens ne crurent la petite fille qu’après deux apparitions supplémentaires de Notre-Dame. Puis, à l’étonnement de tous, on trouva l’icône en parfait état sous les ruines d’un édifice entièrement brûlé.

Cette image sacrée dégageait une importante sensation de « présence » qui inspirait la crainte chez la plupart de ceux qui l’ont vue. Il y eut des miracles, par exemple deux hommes aveugles de naissance qui recouvrèrent la vue. L’icône fut emportée dans une église de Kazan, dont le pasteur était saint Ermagen, plus tard patriarche de Moscou.

L’un des plus grands saints de Russie lui apparut : saint Sergei qui lui confia que cette image sacrée de Notre-Dame de Kazan serait le point de ralliement des fidèles et qu’elle serait l’instrument qui servirait à sauver et à établir la nation russe.

 L’icône avait disparue de la Russe, vendue aux enchères en Pologne puis retrouvée dans un château en Angleterre. Après vérification par plusieurs personnalités, elle fut rendue au peuple Russe.

 C’est là que l’icône de Notre-Dame de Kazan a été vénérée jusqu’à ce grand jour historique du 28 août 2004, où elle fut rendue au peuple russe selon la volonté du pape Jean-Paul II, le jour même de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie, selon le calendrier liturgique julien des chrétiens d’orient.

 Après un périple dans le pays, elle fut replacée dans la cathédrale de l’Annonciation à Kazan, le 21 juillet 2005.

Eglise Saint-Sauveur

Le parc est en contre-bas de la rue, ce jour là il y a une foule bien en ligne pour la visite. Nous avons le privilège de faire la visite en VIP ; Il y a des militaires déployés tout autour, car le Président doit arriver à l’Eglise Saint-Sauveur.

 L’Eglise a été construite après la défaite Napoléonienne en Russie, l’Emprereur Alexandre 1er ordonna la construction à Moscou, d’une cathédrale dédiée au Saint Sauveur, en signe de gratitude à la Providence divine. La construction a duré 44 ans sous le règne de 4 empereurs successifs et a été financé intégralement par la couronne et les dons publics. En 1917, Saint-Sauveur obtint le statut de siège du Patriarcat. Le Patriarche y fut élu en la personne de Thikon. En 1931 elle fut détruite par le régime soviétique pour faire à sa place un Palais des Soviets. La deuxième guerre a empêché cette construction et une grande piscine à ciel ouvert a occupé la place (la plus grande piscine au monde) la piscine Moskova.

 En février 1990, le Saint synode adresse une requête au gouvernement russe afin de rebâtir la cathédrale à son emplacement. En septembre 1994, la piscine fut démontée sur décision du Président Eltsine et en janvier 1995 la première pierre pour la reconstruction de la cathédrale Saint-sauveur fut posé par le Patriarche Alexis II. La cathédrale dut consacrée le 19 août 2000.des icônes du 15 et 16è s< ;

 Nous admirons le panorama autour de la Cathédrale Saint-Sauveur depuis une galerie à 40 m du sol. Magnifique ! Le beau temps est avec nous.

 Eglise Sainte-Anne et Saint-Joachim

 Située au centre historique de la ville, devant le couvent il y a la statue du Saint Patriarche Alexis II.

 Nous avons vénérer les icônes, puis nous sommes aller déjeuner et nous avons visité le couvent.

 Saint-Petersbourg

 Nous arrivons par le train qui vient de Moscou, le voyage a duré environ 3h dans un train confortable, neuf avec un bon service.

 Un guide nous accueille, je suis très contente de vivre cette première nuit polaire, elle a duré environ 20 mn. Voir un ciel bleu nuit à minuit m’avait toujours fait rêvé. Même si l’hôtel est vétuste, la fatigue a eu raison sur le sommeil.

 Vendredi 26 juillet 2013

 Le réveil est très rapide, un brin de toilette et nous voilà dans le bus pour aller au nord de du lac LAGODA où nous devons prendre un bâteau et nous rendre au monastère de VALAAM.

 Dans notre car, un groupe de pèlerins russes s’est joint à nous.

 La route est longue, nous passons près de l’église de la Résurection du Sauveur : Eglise du Saint-Sauveur sur le Sang versé.

 Elle est construite dans les années 1883-1907 d’après les architectes PARLAND Alexandre et l’archimandrite Ignati, à l’endroit même où Alexandre II, Empereur, fut blessé à mort. Ses façades de briques sont richement décorées de monsaïques et de carreaux de faïences polychromes.

 Nous nous arrêtons pour une pause devant une petite église aux bulles bleues à côté du centre de désintoxication (drogués).

 Nous roulons pendant très longtemps dans de grandes forêts de bouleaux. A la fin, le sol est sablonneux et nous arrivons au bord du lac LOGADO bordé par une forêt de résineux.

 Dans le bâteau, nous sommes en 2è classe, sur l’arrière du bâteau, un Flying Dolphin, nous prenons les places qui restent, car nous sommes les derniers arrivés.

 Il fait un temps magnifique, le lac est bleu, nous naviguons pendant 40 m pour atteindre l’île.

 Notre guide Nathalie nous accueille et sans perdre de temps, elle nous débite ses connaissances.

 Valaam est une archipel de 50 îles, soit 38000 km², figées six mois par an dans les glaces du lac LOGADO. Ici se trouve le plus ancien monastère de Russie

 Valaam, portrait d’une foi en pleine renaissance, qui fait de ce lieu hors du commun, le symbole de l’impressionnant réveil spirituel de toute la Russie.

 Après la révolution d’octobre 1917 l’île de Valaam est intégrée à laFinlande, un État issu de l’Empire russe. Les moines évacuent le monastère en février 1940 lors de la guerre d’Hiver et de l’occupation soviétique de la région pour aller fonder le monastère de Nouveau Valamo à Heinävesi en Finlande orientale.

Après la guerre, le monastère a abrité une exploitation auxiliaire d’une usine de pâtes. Dans les années 1950, les cellules du monastère et les ermitages ont accueilli un hospice d’invalides, puis l’île abrita une base militaire.

 Les moines reprennent leur place au monastère en 1989 et depuis, une vie de prière et de travaux intenses sont repris par 6 moines… pour être aujourd’hui environ 200, insuffisant, pour mener à bien il serait nécessaire 500 moines. Sur les îles autour il y a 11 ilôts avec des skites.

 Malheureusement, la nouvelle génération n’est pas faite pour ce genre de vie ; parmi les moines il y a un français, le Staret Séraphin.

 Nous visitons :

 L’Eglise dédiée aux fondateurs St-Serge de Valaam et Saint Germain. Nous avons  vénéré les reliques conservées dans l’église : celles des saints Serge et Germain, thaumaturges de Valaam et fondateurs du monastère, celles de saint Antipe de Valaam, ainsi que l’icône de la Mère de Dieu dite de Valaam.

 « Moine du Mont Athos, Saint-Serge s’installa sur l’île principale du lac Ladoga en Russie, rayonnant de la joie et de la paix du Saint Esprit, annonçant l’Évangile aux populations païennes voisines et c’est là qu’il trouva le repos, donnant à l’Église l’un des plus hauts lieux de la spiritualité et de la contemplation. Depuis, la prière ne s’est jamais arrêtée, même durant l’occupation soviétique. »

 L’Eglise Saint-Jean Baptiste

La Cathédrale de la Transfiguration du Sauveur et le monastère forment le Mont Thabor sur l’île de Valaam

La cathédrale est imposante avec son clocher et ses cinq dômes bleus est la Jérusalem de la Russie. Dans son jardin des oliviers du Mont Sion. Derrière elle une route de 7 km dans les champs reliant le monastère c’est « la Vallée de Josaphat ». Dele, une route de 7 km vers le Monastère il ya un champ, « Vallée de Josaphat. »   Derriè route ders le Monastère il ya un champ, « Vallée de Josaphat. »

L’Eglise de La Résurrection

L’Eglise Saint-Nicolas

 La Jérusalem de Valaam

Le prieuré a été construit au début du 20è siècle. Les moines ont entrepris le pèlerinage et ils ont été surpris de voir les reliques de la Terre Sainte qui ressemblent aux reliques de ce prieuré.

 Pour interpeller le peuple vers la foi et la vocation de chaque cœur croyant pour unir à Dieu, construire cette skite était important.

Quelle heureuse surprise pour nous d’être dans ces lieux de Jérusalem, qui représente la Résurrection du Christ, donc le Saint Sépulcre, la Chapelle de l’Ange, le tombeau du Christ.

 Ici, aussi Père Elie nous oint le front avec l’huile sainte et nous chantons avec ferveur « La Résurrection du Christ ».

 Nathalie est très émue de voir notre peu de foi.

 Notre journée se termine et ici nous quittons Nathalie pour reprendre le bâteau et le bus pour le retour à Saint-Pétersbourg.

Samedi 27 juillet 2013

 La « Venise du Nord », avec ses nombreux canaux et plus de 400 ponts, est avant tout le résultat d’un vaste projet d’urbanisme commencé en 1703 sous Pierre le Grand. Connue plus tard sous le nom de Leningrad (en ex-URSS), elle reste étroitement associée à la révolution d’Octobre. Son patrimoine architectural concilie dans ses édifices les styles opposés du baroque et du pur néoclassicisme comme on le voit dans l’Amirauté, le palais d’Hiver, le palais de Marbre et l’Ermitage.

Elle est située dans le nord-ouest du pays sur le delta de la Neva, au fond du golfe de Finlande dans la mer Baltique.

 Notre guide nous parle du Monastère de Alexandre de Nevski, qui je pense aurait une très belle visite. Mais le temps est court et nous visitons la ville et ses canaux en autocar.

 Le monastère, fondé au début du XVIIIeme siècle par Pierre I, est l’un des plus importants par son prestige et sa superficie en Russie. C’est pour cette raison qu’il porte le titre de Laure.

 Restauré récemment, il est composé d’un ensemble d’églises dont la plus importante est la Cathédrale de la Sainte Trinité. Trois cimetières abritent les tombes de personnalités illustres des XVIIIeme et XIXeme siècles parmi lesquelles Fiodor Dostoïevski et Piotr Tchaïkovski.

Après la victoire de la guerre contre la Suède (1700 – 1721), Pierre le Grand a voulu fonder un monastère en mémoire du Prince Alexandre qui dirigeait le Nord de la Russie au XIIIeme siècle et qui fut le premier à libérer la Russie de l’invasion suédoise.

Après la victoire de la bataille sur la Néva (1240), le prince a été surnommé Alexandre Nevski et canonisé par l’Eglise après sa mort. Pierre I a fait transférer ses reliques à Saint Pétersbourg où il est vénéré comme l’un des patrons de la ville.

 La Laure a donné son nom à la perspective Nevski, avenue centrale de Saint Pétersbourg.

 Le Pont de laTrinité

Ce pont est l’oeuvre des français de la Société Batignolles, de 1793 à 1903, année de l’inauguration pour le bicentenaire de la capitale. Il est composé de deux volets qui s’ouvrent pour permettre la navigation fluviale.

 Il répond au pont Alexandre III à Paris, qui a été inauguré en 1900 pour l’exposition universelle.

 Les Edifices religieux

 Le monastère Alexandre-Nevski a été construit pour abriter les restes du héros russe Alexandre Nevski. Il comprend 2 cathédrales et 5 églises de plus petite taille de styles variés. C’est aujourd’hui un des 3 principaux centres de formation religieux de Russie et c’est là que réside le patriarche de Saint-Pétersbourg. On trouve non loin le cimetière Tikhvine qui abrite les tombes des artistes les plus célèbres de la ville

 La cathédrale Saint-Isaac de Saint-Pétersbourg, est une Cathédrale orthodoxe russe, bâtie sous les règnes des tsars Alexandre Ier(1801-1825), Nicolas Ier (1825-1855) et Alexandre II (1855-1881). Elle a été inspirée par la cathédrale Saint-Paul de Londres.

C’est une des plus vastes cathédrales à Dôme du monde avec 111 mètres de long, 97 mètres de large et 101,5 mètres de haut, soit10 767 m2. C’est par ses dimensions, la troisième cathédrale d’Europe après Saint-Pierre de Rome et Saint-Paul à Londres. Chaque colonne positionnée à l’avant de la cathédrale est d’une masse de 114 tonnes ; il a fallu un total de 45 minutes pour les ériger à l’aide d’un système de palan.

Elle est conçue pour accueillir 14 000 fidèles

L’église Saint-Nicolas-des-Marins (1753-1762) est un bel exemple de l’art baroque importé d’Europe par le tsar Pierre Ier. Elle renferme dix icônes d’or offertes par Catherine II pour commémorer les 10 plus belles victoires navales russes.

.Nous ne pouvons pas visiter tous les moments principaux et les belles places de Saint-Pétersbourg, que notre guide nous raconte pendant la visite en bus.

 A retenir et à voir si Dieu nous permet dans l’avenir. Il y aurait tant de belles cathédrales à visiter et des icônes à vénérer.

 Le cimetière de Notre Dame de Smolenk

 Une chapelle a été construite selon les plans d’Alexandre Vieslavine en 1902 sur l’emplacement de la tombe de Xénia la Bienheureuse, sainte pétersbourgeoise morte en 1806 et canonisée par l’Église orthodoxe en 1988.

Sainte Xénia était veuve à 26 ans, elle a tout donné pour une vie errante et portait les habits de son mari et se faisait appeler par le prénom de son mari. Si elle avait choisi cette façon de vivre, dans la pauvreté, c’était pour réparer et aider son mari qui est mort au cours d’une réception sans avoir eu le temps spiritualement et sans avoir reçu les Saints Dons.

IconOfStXeniaOfPetersburgElle avait les dons de clairvoyance et de guérison. Elle aidait les pauvres et les malades par ses prières et elle a aidé à consruire une église en portant les briques la nuit quand tous les ouvriers dormaient.

Notre Dame de tous les Affligés 

Un violent orage éclata ce jour-là sur Saint Petersbourg et ses environs. La foudre tomba sur la petite église de la verrerie, brûla les murs intérieurs et les icônes, et brisa le tronc des pauvres.

L’Icône de notre Souveraine était suspendue par un cordon dans un coin de l’édifice. Sous l’effet de la foudre, elle tomba à terre, et le visage de la Mère de Dieu, noirci par le temps, s’éclaircit subitement, et se régénéra.

Les douze pièces de monnaie de cuivre du tronc se retrouvèrent miraculeusement scellées en divers endroits de l’Icône.

Le soir de cet évènement, toute la capitale était au courant du miracle.

Le lendemain matin la foule se pressait devant la petite église.

À midi, le clergé de l’église des saints Boris et Gleb près du port de Kalachnikov venait célébrer un Office d’Action de Grâce avec la bénédiction du métropolite Isidore.

Les pèlerins arrivaient de Saint Pétersbourg mais aussi de tous les coins de la Russie. La nouvelle s’était propagée comme un feu de paille.

La Miséricorde Divine ne tarda pas à glorifier l’Icône de la Mère de Dieu par des miracles éclatants.

Le 6 octobre 1890 tous ceux qui étaient présents à l’église furent témoins de la guérison du jeune Nicolas Griatchov, âgé de 14 ans, sujet à de violentes crises d’épilepsie et de paralysie des bras. Les médecins l’avaient déclaré incurable.

Le jeune homme eut une apparition de la Mère de Dieu, de saint Nicolas le Thaumaturge, et d’un saint hiérarque portant un klobouk blanc. La Toute Sainte ordonna à Nicolas de se rendre à la petite église pour recevoir la guérison. Nicolas obéit, vénéra l’Icône et fut complètement guéri.

Le 17 février 1891 c’est une dénommée Véra Belonoguine qui est guérie après avoir prié devant l’Icône.

Il serait trop long de relater ici les abondantes grâces et guérisons de l’Icône de la Mère de Dieu Joie de tous les Affligés.

Notre journée a encore été bien remplie et nous sommes maintenant à l’aéroport, notre avion nous emmenera à Iekaterinbourg. Je ne dors pas, avec compagne Emmanuelle Beaufils, je regarde par le hublot , il n’ y a presque pas de nuit. Il est passé 1 h du matin, le soleil est à peine couché, tout est clair, une étoile apparaît, elle est grosse. Nous voyageons ensemble pendant 1 h environ, puis tout s’éclaircit, le jour reprend le dessus. Je suis très heureuse de l’expérience.

Iekaterinbourg se situe sur le pan asiatique de l’Oural, à un important carrefour ferroviaire entre les liaisons provenant de toutes les parties de l’Oural et le reste de la Russie, sur la fameuse ligne du Transsibérien.

Il y a 300 ans que la ville a été fondée et elle a reçu le nom Ekaterinbourg en l’honneur de la martyre Sainte-Catherine l’épouse de l’empereur Pierre-le-grand.

Monastère de Iekaterinbourg.

Un bus et des moniales nous attendent à notre descente de l’avion. Au monastère, nous avons un gros encas, puis nos chambres.

 Pendant que Père Elie et les Soeurs restent avec la gérondissa du monastère, nous allons visiter le musée de la pierre. Ce musée appartient à un particulier, amateur de pierres précieuses, il expose une riche collection de très belles pierres. Je garde un très bon souvenir dans le cristal rose que Jean m’a offert.

Musée de l’Art

Le clou du musée : l’oeuvre des fondeurs de Kasli.

En 1900 à Kasli on a créé un pavillon en fer fondu pour l’exposition mondiale à Paris. L’architecte de ce pavillon était un jeune architecte de Saint-Pétersbourg Baoumgarten. Le pavillon représentait une pièce en fonte ajouré où on a exposé presque 1,5 mille de meilleurs objets en fer fondu – des sculptures, des vases, des chandeliers, des boîtes etc. Ces objets ont gagné le premier prix de l’exposition.

Nous sommes sur une place près du pont de la rivière Isset, au pied de la statue des fondateurs de la ville Tatischev De Guennin. C’est la fête du baptême de la Russie et nous fuyons la télévision.

Nous visitons plusieurs églises :

L’église orthodoxe Sur-le-Sang-versé a été construite entre 2000 et 2003 sur le lieu de l’assassinat de la famille impériale, le 17 juillet 1918.

Il existe de nombreuses églises orthodoxes dans cette grande métropole de l’Oural, dont la plus ancienne (1770-1789) est l’église de l’Ascension, offrant un beau panorama de la ville.

L’église Saint-Alexandre-Nevski (monastère de ND de Tikhvine) offre un bel exemple de classicisme et l’église de la Transfiguration (xixe siècle est tout à fait pittoresque. L’immense église de style néo-byzantin Saint-Maximilien (ou la grande église de Saint-Jean-Chrysostome, selon le nom d’une de ses chapelles latérales), datant des années 1840 et détruite dans les années 1930 vient d’être reconstruite et une première cérémonie liturgique s’y est tenue en août 2008.

La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, consacrée en 1860, était la seule église orthodoxe ouverte pendant la période soviétique.

De nouvelles églises voient le jour comme Saint-Pantéleimon, la petite église de l’Assomption (construite en 1994 dans un ancien cinéma)

L’ église de la Nativité du Seigneur (2000). blanche et bleue est très jolie

La cathédrale de la Trinité de couleur jaune et de style classique, elle a été restaurée pour servir de siège au diocèse orthodoxe (éparchie) d’Ekaterinbourg.

La première église de la ville à avoir été restaurée fut l’Eglise du Sauveur (1876) en 1989.

Oural en Sibérie

Saint Syméon de Verkhoturye était un noble, mais il dissimula son origine et mena une vie de mendiant. Il passait par les villages et recousait gratuitement les vêtements, principalement des pauvres. En faisant cela, il oubliait volontairement de recoudre quelque chose, un gand ou un foulard, et de ce fait était maltraité par ceux qu’il aidait.

L’ascète erra beaucoup, mais la plupart du temps il vécut au cimetière du village de Merkushinsk pas loin de la ville de Verkhoturye (en périphérie de Perm).

Saint Syméon aimait la nature de l’Oural, et tout en contemplant joyeusement la majestueuse beauté, il élevait des yeux au ciel avec des pensées pour le Créateur du monde. Durant ses temps libres, le saint aimait pêcher dans la tranquilité de la solitude. Cela lui rappelait les disciples du Christ, dont il continuait l’ouvrage, guidant les habitants dans la vraie Foi. Ses conversations étaient des semences de grâce, d’où graduellement poussèrent d’abondants fruits de l’Esprit dans l’Oural et en Sibérie, où le saint est particulièrement vénéré.

Saint Syméon de Verkhoturye mourrut en 1642 à l’âge de 35 ans. Il fut enterré au cimetière de Merkushinsk près de l’église de l’Archange Michel.

Le 12 septembre 1704, avec la bénédiction du métropolite Philothée de Tobolsk, on éleva les reliques de saint Syméon et les transféra de l’église de l’Archange Michel jusqu’au monastère Saint-Nicolas de Verkhoturye.

Saint Syméon accomplit nombre de miracles après sa mort. Il apparut fréquement en songe à des malades et les guérit, et il ramena à la raison ceux tombés dans la maladie de l’alcoolisme. Une particularité des apparitions du saint est qu’il guérissait les infirmités du corps, mais tout en donnant des instructions et guidances pour l’âme.

La mémoire de saint Syméon de Verkhoturye est aussi célébrée le 18 décembre, jour de sa glorification (1694).

Les moniales et notre guide nous ont montré l’article paru dans le journal concernant un miracle de St Simon. Un petit garçon d’environ 7 ou 8 ans voulait pêcher, mais on lui a dit qu’il n’y a plus de gros poisson comme du temps du Saint. Muni de sa ligne de pêche il est allé au bord de la rivière pour pêcher, il priait le Saint Siméon, un gros poisson (on voit sur la photo du journal) est venu au bord dans l’eau à ses pieds. Il l’a pris dans ses bras et est allé le montrer à tout le monde.

Les moniales racontent que beaucoup de gens se sont convertis à l’orthodoxie par les grâces de Saint Simon.

Le lieu reçoit 150 000 pèlerins environ par an. Beaucoup font le pèlerinage à pied.

Saint Constantin 

Toujours dans l’Oural, pendant les travaux de rénovation de l’Eglise, son cercueil est remonté, il s’est ouvert et les gens présents ont pu voir son corps incorruptible. Pendant la guerre, les martyrs étaient enterrés, rapidement dans le but de les protéger contre les profanations, il avait été enterré hors du cimetière dans ce but. Les reliques de son corps intact se trouvent maintenant dans l’église de la Sainte Trinité.

Nous visitons l’église qui est magnifique. Le baptistère est au sous-sol, au milieu de l’église, c’est un moment très émouvant. Des décorations dorées parent l’église. Quel cadeau !

L’église renferme aussi une source miraculeuse. Nous chantons, nous prions, nous nous lavons le visage et buvons l’eau miraculeuse.

La rivière où allait pêcher Saint-Siméon est toute proche et nous y allons, le paysage est beau, tranquille, paisible.

Nous vénérons les reliques de Saint-Siméon l’iconostase de l’ église est en faïence. Les reliques de Père Elie, c’était un père de Valaam.

Mardi 30 juillet 2013

Un haut-lieu commémoratif en Russie

l’Église sur le Sang Versé d’Ékatérinbourg

Eglise Saint-Sauveur sur le sang versé

Sur la place de l’ancienne maison d’Ipatiev a été construite la Cathédrale-sur-le-Sang. C’est la plus grande cathédrale d’Ekaterinburg maintenant.

L’«Église sur le Sang Versé», bâtiment impressionnant par ses dimensions (60 m de haut) , est consacrée en 2003. C’est désormais l’un des lieux symboliques de la ville et une étape obligée des circuits touristiques.

La partie supérieure de l’église est consacrée au culte ordinaire, tandis que la crypte est à la fois musée (on y présente des documents d’archives et des objets liés au séjour de la famille impériale dans la maison Ipatiev) et lieu de pélerinage: c’est là qu’icônes et stèles invitent le visiteur au recueillement.

Ékatérinbourg (Oural) est la ville où, en juin 1918, le pouvoir bolchévique a fait fusiller la famille impériale russe, dans les sous-sols d’une résidence bourgeoise dite «la Maison Ipatiev». Le tsar, son épouse, leurs cinq enfants et quatre personnes attachées à la famille y ont été exécutés ensemble.

Leurs corps ont été emportés au bois près de la ville. Les bolcheviques ont tenté de cacher les restes – de brûler les corps, les dissoudre dans l’acide et puis ils les ont déposés dans une ancienne mine.

Plus tard ils ont décidé de cacher les restes dans une mine plus profonde. Mais sous la menace de l’armée blanche qui a attaqué la ville, il leur a fallu jeter les corps, en les enterrant directement sur le chemin.

Cette place a été gardée secrète et aucune enquète n’a porté ses fruits jusqu’à 1979, quand des restes royaux ont été découverts, mais pour les raisons politiques ils n’ont pas été exhumés.

Un jour après avoir pris le pouvoir en 1991 Boris Yeltsine, le premier président russe, a ordonné d’exhumer les restes et le processus d’identification a commencé. Beaucoup de groupes d’experts (russes, anglais et américains) ont examinés ces restes à l’aide de tests ADN pendant 10 ans et ils sont venus à la conclusion que les os appartiennaient bien à Nicolas II, Alexandra, Olga, Tatiana, Anastasia et à quatre domestiques.

La maison d’Ipatiev a été détruite selon le décret spécial du parti communiste en 1977, pour éviter sa transformation en un lieu de pèlerinage.

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