Vous avez dit Super Maramu,

   …..Vous avez dit Saint-Spyridon

        ….Vous avez dit Christine et François Gues

 

            Moi, je vous dis un voyage en voilier …..

 

Depuis quelques jours je me prépare pour ce voyage ;

Nous avons prévu de faire une visite chez Laetitia et Faroudine .

 

Vendredi 13, il est 7h on démarre direction Marseille, nous passsons par la France profonde et ses petits villages et ses belles campagnes. A Gourdon une pause pipi-café puis nous repartons, il fait très beau et la nature étale ses différents ton de verdure. Des fleurs multicolores agrémentent les jardins et les parterres.

 

Il est midi quand nous arrivons à Millau , son viaduc majestueux est à chaque fois une découverte. Il fait une chaleur comme j’aime. Nous déjeunons dans un grill à l’entrée de la ville, installés en terrasse nous avons un beau panorama. Des parapentes voltigent et décorent le ciel avec leurs belles voiles.

 

Nous reprenons la route et franchissons le viaduc dans toute sa splendeur, c’est la deuxième partie du voyage nous le faisons sur autoroute.

 

Quelle chance d’avoir l’air conditionné dans la voiture, le thermomètre affiche 34° à l’extérieur ; on prend un orage pluie forte et serrée, des grelons ….

 

On se rapproche de Marseille, les immeubles apparaissent en même que les embouteillages… On traverse le nord de Marseille, pas trop rassurant, mais on le passe vite ; on arrive dans des quartiers sympas, une jolie église puis guidés par le GPS on arrive à la résidence des Boromées : coucou Leatitia, on est arrivé ! – Faroudine descend vous accueillir…

 

eh les voilà, la poupée a grandi (normal, vous me direz) oui aussi mignonne que l’année dernière, oui elle est jolie, belle frimousse et naturelle.

 

Quel plaisir de retrouver les neveux, ils sont resplendissants, Laetitia est très jolie avec ses yeux verts, belle famille.

 

On découvre leur appartement, bien situé dominant d’un côté une belle forêt et de l’autre Marseille et son vieux port.

 

Leatitia, nous a préparé un fameux cake pour l’apéro et des petits toasts, arrosés d’un bon vin rosé bien frais que nous apprécions sur le balcon en face du vieux port.

 

Quel plaisir de se retrouver, de parler de la famille… Puis nous passons à table pour un de mes plats préférés : shop suey aux crevettes, riz, et haricot blanc, pâte piment cabris, TOPT TROP BON.

 

Sarah me montre sa belle chambre, bien rangée, tous ses beaux jouets, et ses dessins. La nuit est bonne!

 

Après un bon café et du pain grillé au petit déjeuner, nous décidons d’aller au vieux port en Métro.

 

Je suis très contente de fouler ce lieu que je ne voyais qu’en image , le marché aux poissons, cela fait envie, un bon ti cari poisson, j’aurai pas dit non. Nous passons le marché aux fleurs pour aller à la tour StJean et au Mucem, bâtiment très moderne,mais bien fait pour des moments de détente…

Il est 12h 30, c’est plus sage de revenir à la maison pour manger ensemble, le temps nous manque pour manger dans un petit restaurant. Dommage pour Leatitia et Faroudine , on a fini le shop suey !

 

Nous devons maintenant faire l’étape suivante, rejoindre Christine et François à Porquerolles, aussi Faroudine avec tout son art de faire plaisir nous propose de nous conduire et de garder notre voiture en lieu sûr et gratuit. C’est un amour , bien sûr on accepte cette proposition avec joie.

A la tour Fondue d’Hyères, nous prenons une verre avec Faroudine avant de nous quitter, il fait beau , la terrasse donne sur le bord de mer.

 

Aussitôt embarqués, le bâteau repart à cause des nombreux touristes qui étaient sur l’île. Et nous retrouvons nos hôtes Porquerollais.

Comme la météo n’est pas favorable, nous passerons trois jours à la maison. Les retrouvailles sont magnifiques et on a plein de choses à se raconter.    En fin de compte sur terre nous ne subissons pas de gros mauvais temps. Lundi, nous avons le bonheur d’avoir le Père Seraphin à dîner, convivial et simple. C’est vraiment dommage que nous ne pouvons lui parler plus longtemps, il est fatigué, maintenant qu’il a repris quelques forces, il a besoin de rentrer dans son fort.

Mardi, nous nous préparons à partir, il est 18H quand nous mettons les voiles pour pour l’île de Cros, trois canadairs font des manoeuvres dans la baie. Il fait beau, je suis très contente de faire de la navigation 

On arrive au mouillage, je suis peu fière, le dîner est vite avalé et je rejoins assez vite ma couchette. Je dors mal avec le roulis, j’attends avec impatience l’heure du départ.

Mercredi il est 3h, çà remue dans le bâteau, trop contente, je me réveille et je fais le café, nous naviguons déjà, je reste un peul avec Jean et François. Ils sont contents du café chaud et de la brioche. Ca remue trop et je retourne à ma couchette. Je suis fatiguée, heureusement je m’endors facilement. Vers 8h, je rejoins l’équipage, mais je ne peux pas, je suis mieux dans la couchette. Je renouvelle l’essai en quatre fois, je me jure de ne plus faire de navigation, je ne fais plus l’affaire. Je me rendors, je n’ai presque pas mangé, cela ne me manque pas, je n’ai pas bu, je vois la conséquence après…

On approche de Calvi, c’est beau, mais je suis complètement à l’envers, encore trois quart d’heure et on arrive au mouillage.

La citadelle est éclairée, enfin un peu de repos, première tentative pour s’amarrer à un corps mort, Jean fait décrocher le cabochon du feu avant babord. Il est consterné, une deuxième tentative en prenant par l’arrière du bâteau, le corps est très lourd. Hourra on a réussi ! On est amarré et on dîne, mais ma santé est médiocre, je fais semblant, il me tarde de me rendormir, et la nuit est douce pour moi. Oh! Des bruits réveillent François et il préfère changer le boat de place, Jean va l’aider et on met l’ancre un peu plus loin. Ce qui nous vaut de ne pas payer la nuit au corps mort.

Réveil sublime, j’ai la patate, bien que mon urine m’alarme , au lieu de jaune paille, c’est plutôt cognac, contaminée « hépatite C », je dois boire beaucoup « de l’eau ». Bon je vais corriger cela.

Petit déjeuner sympa et revigorant. Nous préparons notre repas pendant que nous retournons là le cabochon est tombé. Au bout d’une heure et une plongé chacun, le cabochon est remonté, mais Jean a perdu sa croix de baptême (il ne le remarquera que le soir). Zut!!!

Nous mettons les voiles pour atteindre la baie de Sagone, le paysage est magnifique, le soleil donne de belles couleurs aux falaises et montagnes. J’ai oublié ma journée d’amarrinnage , je reprends goût à la navigation. J’ai envie de crier ma joie au monde entier, je publie une photo sur facebook. Tout va bien nous sommes maintenant dans la baie de Saragone, le coucher de soleil diffuse des couleurs rose saumonée partout.

Nous dînons dans le cockpitt, il y a peu de bateau, c’est encore hors saison, c’est magnifique!

La nuit est douce, la mer est belle, les lumières scintillent sur le rivage.

Vendredi, il est 8h, j’émerge Christine est dans le cockpitt et lit, nous patientons dans le calme et la beauté du lieu. J’ai quand même faim, çà les hommes sortent, je fais le café.

François prend un bain de mer, l’eau est bonne , je n’en doute pas… Les toasts sont prêts, ouf ! On mange, que voulez-vous, avoir faim c’est être en bonne santé.

Toujours des petits réglages, Christine a préparé une tarte aux pommes, le repas de midi ou de 14h salade, soupe froide, et tout ce qui nous tombe dans la main , ou passe sous nos yeux.

On met les voiles pour un autre mouillage, Ajaccio.

Au port Tino Rossi, il y a quatre bateaux qui nous précèdent pour le plein de gasoil, nous préférons abandonner et nous allons directement au Port Ornano, un petit bateau de la capitainerie nous accueille pour nous placer au ponton . Heureusement, moins de manoeuvre pour s’amarrer, ils nous aident en nous donnant le corps mort et tout se fait tranquillement.

Cela nous démange de sauter à terre, en peu de temps Christine et moi nous allons en ville. J’aime bien cette sortie, il fait bon, çà sent bien les vacances. Aux terrasses des grands écrans sont installés pour le match France – Suisse, les bars se remplissent. Nous traînons dans les magasins, il y a de belles choses, c’est attrayant. Christine a du mal pour trouver le parfum dont elle a besoin, on a fait deux grandes enseignes, sans résultat. A la fin elle sentait très bon, comme d’habitude.

J’ai trouvé ce dont j’avais besoin et nous retournons au bateau. Jean et François se reposent.

Au dîner, du poulet cuit dans un jus de citron, huile d’olive, quatre épices , menthe et basilic. Une bonne salade verte, mais avant du saucisson et un reste de pâté de magret fumé.

Nous avons dîné en regardant le match à la télé, OUI, il y a la télé dans le bateau. Cinq but à deux contre la Suisse. BRAVO!!!!

BONNE NUIT !!!!!

Samedi matin, grasse matinée ! Il est neuf heures quand nous nous extirpons de nos couchettes. Silence radio sur le voilier, le soleil est bien annoncé et sans bruit nous restons dans notre cabine quand je reçois un SMS . C’est Christine qui est sur le ponton et voudrait de l’aide pour monter à bord.

Elle ramène des journaux locaux et des viennoiseries, pur bonheur ! Nous préparons le petit déjeuner dans le cockpitt avec fond de bruit l’arrivée des nouveaux équipages des voiliers de location avec le va et vient des clients et des loueurs.

C’est grande joie pour les vacanciers qui arrivent, çà parle beaucoup, çà plaisante ; quel plaisir de voir des gens heureux malgré la crise, malgré un gouvernement faible, malgré les grèves, malgré une multitude de problèmes dont souffre le monde…

Ainsi notre petit déjeuner grandiose s’achève, le café a un goût de lait ce matin, on a fini par retrouver la demi-bouteille de lait écrémé, bien rangée, pain au chocolat, pain au lait et croissant et un bon jus de fruit. On vit bien.

Pendant que Christine va passer une heure au lavomatic, nous faisons nos bagages pour notre départ du soir.

Christine revient avec son linge propre et en prime des douleurs lancinantes au genoux droit, ce qui lui vaut un repos jambe bien étendue ; nous allons, sans elle, visiter brièvement la vieille ville. Ce n’est que des rues de restaurants et de magasins de vêtements. Nous déambulons dans les ruelles qui nous mènent au bord de mer en aplomb d ‘une magnifique plage de sable blanc, à l’opposé du Port. Des maisons ont une petite niche renfermant une statuette pieuse.

Dans une petite rue il y a la maison de naissance Napoléon et en face un minuscule jardin ombragé. Il y a des belles fleurs de Datura bien fraîches. Nous entrons aussi dans l’église Saint Roch.

Nous revenons au bateau avec du bon pain frais et craquant, que nous savourons avec une bonne salade et un bon foie gras et du vin rosé bien frais. Au dessert, Christine a eu la riche idée d’acheter de mille-feuilles.

Sur le bateau voisin, c’est l’effervescence, le départ approche, les derniers contrôles, les coussins sont remplacés. Bon ! C’est le départ, ils nous présentent des excuses pour leur débordement, juste, il me semble.

Une courte sieste, c’est l’heure pour nous de faire le ménage, les hommes à l’extérieur, les femmes à l’intérieur.

Il est 19h, tout est fait et prêt, nous allons manger une pizza. Christine souffre à son genou, on prendra un petit resto pas trop loin, mais il n’est pas top. On préfère aller manger au port, bien au bord de l’eau dans un restaurant très agréable et bien bon.

21H10, nous nous dépêchons de prendre nos valises pour aller à la gare maritime, où nous prendrons le ferry. François nous accompagne et nous quittons Christine avec plein de bonnes promesses.

Nous avons nos places au pont 6 dans la salle des fauteuils pour une traversée nocturne vers Toulon.

Dimanche matin, le ferry met une demi-heure pour traverser la baie de Toulon et être amarrer à quai.

Nous avons quitté le paquebot et nous nous dirigeons vers la sortie, Faroudine est excellent, il est là! On ne doutait pas de sa promesse, mais cela nous touche de voir son visage souriant, venir nous chercher.

Il faut savoir :

• que c’est dimanche,
• que Faroudine s’est réveillé à 5h,
• qu’il a fait environ 1h de route
• qu’il es t serein
• qu’il s’arrête dans une station et lave notre voiture parce que des oiseaux ont été méchants
• qu’il s’arrête dans une boulangerie et achète des viennoiseries
• A la maison, Laetitia est toute belle et nous accueille chaleureusement pour un petit déjeuner grandiose et cerise sur le gâteau, non pas cerise, mais Sarah se réveille pour nous.

Vraiment je suis heureuse d’avoir débuté et fini mes vacances avec trois AMOURS.